Bret..selles liquides

Je suis conscient que le titre de cet article est une référence un peu datée, mais je n’ai pas pu résister. Mes intestins ont eu la courtoisie de tenir bon pendant les huit heures de trajet, mais depuis mon arrivée à l’hôtel, ils se vengent.

Le bus n’était qu’à moitié plein. Le trajet s’est déroulé en deux temps : d’abord sur des portions d’autoroutes, puis sur une petite route de montagne qui grimpe jusqu’au plateau des Aravalli où est Udaïpur à plus de 600 m d'altitude. Cette route est magnifique, bien que très étroite, rendant chaque dépassement ou croisement un peu périlleux. Pourtant, tout finit toujours par passer. On longe une vallée avec un ruisseau – ou plutôt une série de flaques –, mais j’ai quand même aperçu un filet d’eau en mouvement. Avec un peu plus de verdure, le paysage pourrait presque rappeler les Cévennes.

Le plateau est vallonné et nettement plus verdoyant que les plaines semi-arides autour de Jodhpur. Le long de l’autoroute menant à Udaipur, on aperçoit de nombreux ateliers de découpe et de polissage de marbre et de granit.

Difficile d’expliquer pourquoi, mais plus je me rapprochais d’Udaipur, plus j’avais le sentiment d’entrer dans un monde plus ordonné : moins de foule, moins de chaos, et des rues étonnamment propres – plus que dans certaines villes françaises, que je ne citerai pas pour éviter les polémiques.

À peine arrivé à l’hôtel, mes intestins, jusque-là sages, ont décidé de se manifester. J’ai tout de même réussi à atteindre le canal reliant les deux lacs, mais j’ai dû rentrer en urgence. Espérons qu’ils me laissent tranquille demain.

Désolé si ce blog n'est plus qu'un bulletin de santé, mais ça me bouffe la tête.

J'ai quand même pris le temps de téléverser les photos de ma première famille à West Patel Nagar. Vous pouvez les voir ici

जय हिंद (Jay Hind)

Joce va être contente, je vais jeûner ce soir, ce qui ne m'arrive jamais !